Dom Juan-Elvire 1699

Spectacle pour adultes et adolescents (3 comédiens 2F-1H)

Genre : Comédie dramatique
Mise en scène : Louise Caron
Texte édité Eds de La Chimère




Interprétation
Elvire : Louise R. Caron
Dom Juan : Michel Caron
Amalia : Séverine Goujon



















Extrait Vidéo
DOM JUAN-ELVIRE 1699 compagnie T2A par zimprod


Résumé

Et si le Dom Juan de Molière avait une suite ? La pièce Dom Juan-Elvire 1699, reprend les personnages d’Elvire et de Dom Juan tels qu’ils apparaissent chez Molière, en se fondant sur l’absence d’un dénouement certain, partant de l’hypothèse que Dom Juan ait survécu à la malédiction du Commandeur. A partir de là, quoi de plus logique que de voir ce libertin ressurgir à Séville trente ans plus tard. Ainsi, par une fin d’après-midi alors que l’orage gronde, il fait irruption chez Elvire qui a renoncé au couvent à la demande de son père et s'est remariée avec un richissime commerçant... Elle mène la vie rangée sans surprise d’une bourgeoise pieuse et frustrée qui n’attend peut-être qu’une étincelle pour mettre le feu à sa vie. Dès son apparition, Dom Juan sème le chaos dans l’ordonnancement de la maison d’Elvire et bouscule ses certitudes. S'en suit un affrontement entre les deux anciens amants sous le regard de la suivante d’Elvire, Amalia.
Pourquoi écrire une suite à Dom Juan ? L'une des réponses est que ce mythe est intemporel. Pourquoi l'avoir fait dans une langue classique et avoir choisi de mettre en scène la pièce dans le monde d'aujourd'hui ? Simplement parce que le théâtre est anachronique, qu’il se joue du temps et que le sujet traité reste d’actualité. Il ne s’agit pas ici de représenter un 17ème siècle finissant mais de montrer que cet homme qui a échappé à la mort, pire à l’Enfer, est bien notre contemporain.

L’auteur  metteur en scène
Louise R. Caron a suivi dans les années ’80, une formation de comédienne au Théâtre École de Montreuil (dirigé par Jean Guérin), formation complétée par des stages et ateliers  (TEP à Paris sous la direction de G. Rétoré, G. Werler et J. Hadjage ; initiation à l’écriture dramatique au TEP (Michel Azama). Stages de masque (C. Patti). Joue avec la Compagnie Pierre Vincent de Montreuil puis s’intéresse à la mise en scène. Elle a crée sur Anduze, avec Michel Caron un atelier de formation à l’art du comédien en 2007 puis la Compagnie T2A en 2009.
A mis en scène : La Crique de G. Foissy ; Au bout du comptoir la mer de S. Valletti ; Brèves rencontres de M. et L.R. Caron.

LE MYTHE DE DON JUAN ET SA THEATRALISATION

Depuis sa première version en 1630 sous la plume du moine espagnol Tirso de Molina, le mythe de Don Juan n’a cessé de renaître et d’inspirer écrivains, musiciens et metteurs en scène.
Le personnage de Don Juan représente le désir infini et offre l’avantage de réunir le thème profane de l’amour libéré de sa norme sociale et le thème sacré de la colère divine. De plus, le défi lancé à la mort, la transgression face aux interdits au nom de l’accomplissement de l’Homme, l’insoumission aux lois de la morale tant sociale que religieuse, ont conféré au mythe de Don Juan une aura sulfureuse.
La colère divine qui s’abat sur Don Juan prend le plus souvent les traits du Commandeur tué par Don Juan, père d’une amante séduite ou violée selon les versions. Celui-ci brave le courroux céleste en défiant la mort au cours d’un souper avec la statue du Commandeur assassiné. Dans la plupart des versions dramatiques Don Juan périt entraîné dans les flammes de l’enfer par la statue de pierre protégeant le tombeau du Commandeur.
Molière a considérablement modifié le canevas utilisé par ses prédécesseurs, mais il a conservé le dénouement surnaturel provoqué par l’intervention de la statue du Commandeur et Dom Juan est encore une fois entraîné dans les flammes infernales par la statue. Cependant, le texte ne stipule pas expressément que Dom Juan soit mort, laissant donc une autre issue possible. Le personnage féminin central chez Molière est Elvire, qui n’a aucun lien avec le Commandeur. Novice dans un couvent, elle fut enlevée à seize ans par Dom Juan. Séduite mais consentante, Dom Juan l’épouse puis, rapidement lassé, la délaisse peu de temps près leurs noces. Sa noble famille demande réparation par le truchement de ses frères. Elle-même tente de reconquérir Dom Juan et sa passion n’a d’égale que l’indifférence profonde de celui qui fut son mari. Devant la révélation brutale de son amour bafoué et de son honneur saccagé, elle laisse éclater sa colère, maudit son séducteur et promet de se venger. Son passé religieux et son penchant naturel au pardon vont reconvertir sa fureur en désir d’absolution. Dans une scène d’apaisement, elle promet à Dom Juan de consacrer sa vie à la prière pour obtenir du Ciel un éventuel salut pour lui. Dans la pièce de Molière, Elvire ayant rejeté tout courroux choisit de retourner au couvent.






Ce spectacle a été crée à Caveirac le Vendredi 8 Octobre dans le cadre du 7ème Festival Associatif Gardois


Presse 

Février 2012 dans le Midi Libre

Février 2012 dans Journal du Grand Ales

28 Janvier 2011 dans le Midi Libre
 
08 Décembre 2010 dans le Midi Libre

02 Décembre 2010 dans le Midi Libre

12 Octobre 2010 dans le Midi Libre



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